Une information pertinente, opportune, et complète, à chaque étape du cycle budgétaire est nécessaire pour assurer la responsabilité du gouvernement devant les citoyens. Les résultats de l’Index sur le budget ouvert suggèrent que 90% des pays couverts par l’enquête ne remplissent pas ces critères. Plus d’un tiers des pays ne fournissent à leurs citoyens que des informations budgétaires minimales, ou aucune information. Cette liste des pays aux performances limitées inclut un groupe diversifié de pays à faibles ou moyens revenus d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine, et du Moyen-Orient.
Sont également préoccupants les résultats de l’enquête sur les mécanismes de responsabilité gouvernementale conçus au sein du processus budgétaire. Les réponses a l’enquête suggèrent que dans de nombreux pays, ni l’exécutif ni le parlement ne semblent prêts à utiliser toutes les opportunités pour faire paxtîcipet les citoyens et les informel sur le projet de budget. L’enquète révèle aussi des faiblesses profondes et substantielles dans les institutions externes de contróle.
L’index montre que des pratiques solides de transparence sont possibles à la fois dans les pays développés et en voie de développement. Il est clair que le niveau de transparence budgétaire d’un pays est fortement influencé par la volonté du gouvernement d’être responsable devant ses citoyens, et que le manque de capacité pour produire des informations n’est pas une contrainte déterminante. En d’autres termes, les pays qui ont obtenu les plus faibles résultats au sein de 1’/ndrx sur le budget ouvert ne peuvent pas se réfugier dertiète l’excuse des contraintes liées a la capacité — de nettes améliorations de la transparence sont réalisables sur une courte période de temps et avec des ressources modestes.